Vous vous demandez pourquoi écrire un conte au XIXe siècle ?
Eh bien voilà plusieurs raisons très concrètes !
Parce que c’est une porte ouverte vers une liberté totale. Dans l’univers merveilleux du conte, tout est possible, vous pouvez vous lâcher complètement.
Parce que vous pourrez offrir ce conte à votre enfant, ou à votre filleule, ou au garçon de votre voisine. Et lui dire : voilà, je l’ai écrit pour toi !
Parce que vous pouvez aussi décider d’écrire un conte pour adultes, voire pour adultes « avertis ». Puis l’offrir à votre partenaire, avec une moue d’embarras touchante, ou alors le cacher dans un tiroir secret et le relire de temps en temps. Ou encore vous vous mettez à en écrire d’autres régulièrement, parce que l’érotisme et le merveilleux peuvent former un couple, disons, troublant. Puis vous les rangez dans le tiroir secret, ou les offrez à votre partenaire comme un exquis préliminaire. Ou peut-être préférerez-vous les offrir à des inconnus sur le web pour les émouvoir ou les affrioler.
Ecrire un conte, parce que c’est la forme de récit la plus ancienne. Celle qui se transmettait autrefois par oral, qui passait d’une bouche à d’autres oreilles, d’une génération à la suivante, d’un continent à un autre. Et qui aujourd’hui passe du texte au cinéma, puis du cinéma au dessin animé et retour.
Parce que le conte est la forme primordiale du récit, d’où toutes les autres sont sorties. Et qu’il vous outillera donc pour écrire par la suite d’autres histoires : nouvelles, romans, scénarios.
Parce que c’est une manière amusante de philosopher et de faire passer des messages sans moraliser.
Parce qu’avec lui, vous planterez vos personnages dans un décor de gothique noir ou de merveilleux au parfum de guimauve, dans un réalisme contemporain ou dans un exotisme façon Mille et une nuits. Vous serez extraordinaire ou facétieux, mélancolique ou héroïque. Avec le conte, vous pouvez tout faire.
Atelier d’écriture de Contes, 5 soirées printanières.